Vous avez le droit de diriger et d’organiser votre entreprise comme vous l’entendez et donc de licencier un salarié si vous considérez que c’est indispensable, même s’il n’a commis aucune faute.
Mais ce droit n’est pas absolu.
Les raisons qui vous poussent à envisager le licenciement d’un salarié doivent être réelles et sérieuses :
- le motif doit être établi : vous devez pouvoir le prouver
- il doit être objectif et exact : il ne doit pas reposer sur un sentiment, un doute ou un soupçon, mais sur des faits matériellement vérifiables
- il doit être sérieux : il doit être suffisamment important pour justifier la rupture du contrat de travail.
Vous ne pouvez pas non plus licencier un salarié :
- en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son âge, de sa situation familiale ou de sa grossesse, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille, de son état de santé ou de son handicap
- qui refuse de passer d’un temps plein à un temps partiel
- qui refuse de modifier la répartition de ses heures de travail à temps partiel si son contrat ne prévoit rien à ce sujet ou qui refuse de faire des heures complémentaires au-delà des limites fixées dans son contrat de travail.
Certains salariés bénéficient également d’une protection contre le licenciement. Vérifiez que vous n’êtes pas dans ce cas en lisant la fiche pratique Les salariés bénéficiant d’une protection contre le licenciement.