Le préavis se calcule en jours calendaires (tous les jours de la semaine comptent). Lorsqu’il est exprimé en mois, il se termine la veille de la date figurant sur la lettre de licenciement ou sur la lettre de démission.
Par exemple, si un préavis d’un mois commence le 5 novembre, il se termine le 4 décembre. S’il débute le 1er février, il se termine le dernier jour de février, soit le 28 ou le 29 février selon les années.
En principe, le préavis ne peut être ni suspendu ni interrompu (en droit, on dit que c’est un délai préfix). Cela signifie que les circonstances qui normalement suspendent ou interrompent le contrat de travail (ex. : un arrêt maladie) ne reportent pas sa date de fin.
Reprenons l’exemple ci-avant : si un préavis d’un mois commence le 5 octobre, il se termine le 4 novembre même si le salarié était en arrêt maladie pendant 15 jours.
A ce principe, quelques exceptions. On peut reporter la fin du préavis :
- en cas d’accord entre le salarié et l’employeur ;
- de congés payés : sauf accord entre le salarié et l’employeur, la période de congés payés fixés après la lettre de licenciement ou la lettre de démission ne se confond pas avec le préavis, il faut donc le prolonger d’autant ;
- d’arrêt de travail suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle.
Vérifiez également les termes de votre convention collective. Certaines conventions prévoient des spécificités.