La 1re chose à faire est de déterminer le début et la durée de la période d’essai.
Pour déterminer la durée, il suffit de se reporter au contrat de travail.
Le début de l’essai correspond toujours à la date d’embauche du salarié. C’est de cette date qu’il faut partir même si le salarié n’occupe effectivement son poste que quelques jours ou quelques semaines après (la période d’essai ne peut être repoussée à plus tard).
Exemple : un salarié est embauché à compter du 1er octobre avec une période d’essai de 2 mois. Avant d’occuper le poste, on l’envoie en séminaire ou en formation jusqu’au 15 octobre. Sa période d’essai débute le 1er octobre, pas le 16 octobre. Même chose si l’établissement (ou l’association) qui l’emploie est fermé pour travaux jusqu’au 15 octobre.
Qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, la période d’essai se calcule toujours en jours calendaires. Il faut donc comptabiliser tous les jours de la semaine, dimanche et jours fériés non travaillés compris. Attention, parfois, la durée de l’essai est exprimée en mois, sans autre précision. Dans ce cas, l’essai prend fin la veille de la date de début du mois suivant.
Exemple : un salarié est embauché le 1er mars avec une période d’essai d’un mois. Cette période prend fin le 31 mars au soir. S’il avait été embauché le 12 mars, elle se serait terminée le 11 avril au soir.