Rupture de la période d'essai

Pour connaître la date de fin de votre période d’essai, il faut connaître votre date d’embauche (la date d’embauche marque le début de la période d’essai) et la durée de votre période d’essai. Pour cela, reportez-vous à votre contrat de travail.
La durée de votre période d’essai peut être exprimée soit en mois, soit en semaines, soit en jours, mais elle se calcule toujours en jours calendaires. Comptabilisez donc tous les jours de la semaine (dimanche et jours fériés compris).

Pour calculer précisément la date de fin de votre période d’essai, vous pouvez vous reporter à notre fiche pratique calculer la date de fin d’une période d’essai : mode d’emploi.

Si vous êtes encore en période d’essai, vous pouvez assez facilement quitter votre emploi. Vous n’avez pas à justifier votre décision. La rupture d’une période d’essai n’a pas à être motivée.
Pour éviter les problèmes, formalisez cette décision dans une lettre de rupture de période d’essai. 
Si vous êtes resté moins de 8 jours dans l’entreprise, adressez ce courrier à votre employeur au moins 24 heures avant la date que vous aurez choisie pour la rupture.
Si vous êtes resté 8 jours ou plus dans l’entreprise, ce courrier doit lui être adressé au moins 48 heures avant la date choisie pour la rupture.

Si vous n’êtes plus à l’essai, les choses se compliquent un peu. Si vous voulez quitter votre emploi, quelques solutions s’offrent à vous :

• Si vous êtes en CDI, vous pouvez démissionner ou négocier la rupture conventionnelle de votre contrat.
• Si vous êtes en CDD, vous pouvez rompre votre contrat si vous êtes engagé en CDI dans une autre entreprise.

À la date de rupture de votre contrat de travail, votre employeur devra vous fournir une copie de l’attestation Pôle emploi (appelé également attestation employeur), un certificat de travail et un solde de tout compte qui récapitule toutes les sommes vous restant dues à la fin du contrat (ex. : salaire, prime de fin de CDD).
L’employeur vous demandera de signer le reçu pour solde de tout compte. Lisez-le attentivement avant de le signer. Si vous relevez des erreurs, ne le signez pas. Si vous le signez malgré tout, vous avez droit à une seconde chance : vous disposez de 6 mois après cette signature pour contester le solde (on appelle cela dénoncer le solde de tout compte) par écrit. Faites-le en toute sérénité en utilisant notre modèle Lettre de dénonciation d’un reçu pour solde de tout compte.
Soit l’employeur obtempère immédiatement à votre lettre et corrige ses erreurs, soit il persiste et vous pourrez alors le poursuivre en justice.