Il existe 4 régimes:
- la micro-entreprise
Ce régime se caractérise par :
- une franchise en base de TVA : les entreprises ne facturent pas la TVA à leurs clients et ne récupèrent pas cette TVA payée à leurs fournisseurs,
- un abattement forfaitaire lors du calcul du résultat de l'entreprise,
- des obligations comptables et déclaratives simplifiées,
- pas de déficit possible : l'exploitant individuel ne peut pas l'imputer sur son revenu global.
- le régime réel
L’entrepreneur individuel opte pour ce régime lorsque son chiffre d’affaires est supérieur à 818 000 euros HT pour les activités de vente et de 247 000 euros HT pour les prestations de services. Les déclarations comptables et déclaratives sont plus contraignantes que le régime réel simplifié.
Il est plutôt judicieux de choisir ce régime parce qu’il permet de déduire les charges de vos recettes. On peut alors dégager un déficit directement imputé sur le revenu du foyer fiscal, ce qui réduit l'impôt. Attention, les déficits ne sont reportables que sur 6 ans.
Seules les entreprises soumises à un régime réel peuvent bénéficier de crédits d'impôt (exemple : le crédit d'impôt recherche).
- le régime réel simplifié
L’entrepreneur individuel bénéficie d’obligations comptables et déclaratives allégées. Ce régime est plus simple à gérer.
- le régime de la déclaration contrôlée
Ce régime s'applique aux entreprises bénéficiant d'un statut BNC et dont le chiffre d'affaires dépasse le plafond de la micro-entreprise. Les règles de comptabilité sont plus strictes et plus complexes que dans le régime de la micro-entreprise, où elles sont simplifiées.