Puisqu’il ne travaille plus pour son entreprise, il n’est plus rémunéré (sauf si dispositions conventionnelles contraires, mais c’est rare) ; l’employeur n’a donc pas à lui verser son salaire.
S’il dispose d’une voiture de fonction, il n’a pas besoin de restituer le véhicule si son contrat de travail ne le prévoit pas. Le salarié bénéficie encore des prestations d’assurance maladie-maternité de la Sécurité sociale et reste couvert par la mutuelle santé de son entreprise.
Attention, pendant son congé, il n’acquiert pas de congés payés. Le congé sabbatique n’est pas non plus pris en compte dans le calcul de son ancienneté.
Pour financer partiellement son congé sabbatique, le salarié peut capitaliser une partie de ses congés payés. Concrètement, il peut accumuler la 5e semaine de congés payés, reporter ce cumul jusqu'au jour du départ en congé et percevoir alors une indemnité compensatrice correspondant aux congés reportés. Attention ! Le cumul de ces congés ne peut porter que sur 6 années au maximum.