La première chose à faire est de vérifier ce que dit la convention collective de votre branche d’activité. La plupart des branches ont conclu des accords de prévoyance santé. Si votre branche dispose d’un tel accord, vous devez vous appuyer sur ce qu’il prévoit. Cela signifie concrètement que vous devez respecter :
- le niveau de garanties que l’accord prévoit, sachant que, de toute manière, la mutuelle que vous proposerez doit contenir un niveau minimal de garanties (voir la question ci-après) : les garanties sont les frais de santé (médicaments, consultations médicales, frais d’hospitalisation, frais d’optique, frais dentaires) que la mutuelle va prendre en charge et le niveau de ces garanties correspond au remboursement maximal que la mutuelle verse ;
- le montant de la cotisation patronale destinée à financer la complémentaire santé que prévoit l’accord : sachez toutefois que vous serez tenu de participer au financement de la mutuelle au moins à hauteur de 50 % (ex. : la cotisation finançant la mutuelle est fixée par votre convention collective à 2 % du salaire ; la cotisation patronale doit au moins être de 1 %).
Vous pouvez choisir librement votre assureur même si votre branche vous recommande un assureur en particulier. Vous pouvez donc faire jouer la concurrence. Mais attention ! Cette recommandation présente souvent pas mal d’avantages : les garanties couvertes par l’assureur recommandé sont souvent mieux adaptées à votre activité et coûtent moins cher.
Si votre convention collective ne prévoit rien ou qu’aucune convention collective ne vous est applicable, vous devez alors trouver un assureur et négocier en interne un accord d’entreprise avec vos délégués syndicaux ou, si vous n’en avez pas, formaliser votre mutuelle santé via ce que l’on appelle décision unilatérale écrite (c’est une sorte de note interne).