La loi impose au vendeur une obligation générale d’information. Il doit communiquer à l'acheteur toutes les informations qui peuvent être utiles à sa décision d’acheter ou non.
En d’autres termes, si le vendeur est au courant d’une information qui peut avoir une incidence sur la décision d’acheter le bien, il doit la communiquer.
Par exemple, l’absence de raccordement de l’immeuble au réseau d’eau est déterminante sur le choix de l’acquéreur.
Parmi les informations obligatoires à communiquer, on retrouve :
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la situation juridique de l’immeuble (exemple : une limitation d’usage comme une interdiction de construire ou une servitude, l’existence d’une hypothèque, etc) ;
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la situation physique de l’immeuble (exemple : informer l’acheteur d’un projet de construction susceptible de gâcher la vue) ;
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les éléments du dossier de diagnostic technique (plomb, amiante, termites, état des installations électriques, risques naturels et technologiques, performances énergétiques).
Attention, une information non donnée, partiellement donnée ou pire, sciemment cachée expose le vendeur au risque de payer des dommages-intérêts et de voir la vente annulée.
Une bonne information est donc bénéfique aux deux parties : l’acquéreur peut prendre une décision sereine et éclairée et le vendeur voit son risque de responsabilité diminuée.