Qu’il s’agisse d’une démission, d’un licenciement (même pour faute lourde), d’un départ en retraite ou d’une rupture conventionnelle, une indemnité compensatrice de congés payés est due au salarié s’il n’a pas pu prendre tous les congés payés qu’il a acquis durant la période de référence (période de référence des congés payés courante : du 1er juin de l’année N-1 au 31 mai de l’année N) avant de quitter l’entreprise.
Exemple : un salarié a acquis 30 jours de congés payés du 1er juin 2021 au 31 mai 2022 et 7,5 jours de congés du 1er juin 2022 au 31 août 2023. Il prend 20 jours de congés acquis sur la première période à l’été 2022 et quitte l’entreprise le 1er septembre 2022. Il lui reste donc 17,5 jours de congés payés. Il doit percevoir une indemnité compensatrice pour ces 17,5 jours de congés non pris.
Bien sûr, aucune indemnité compensatrice ne lui est due s’il a soldé tous ses congés avant de partir.