La durée du congé maternité varie selon le nombre d’enfants attendus (naissance unique ou multiple) et le nombre d’enfants déjà à charge. La salariée doit s’arrêter de travailler quelque temps avant son accouchement (congé prénatal) et bénéficie d’un droit au repos quelque temps après (congé postnatal).
Congé prénatal | Congé postnatal | Durée totale | |
---|---|---|---|
1er et 2e enfant (en cas de naissance unique) | 6 | 10 | 16 |
À partir du 3e enfant (en cas de naissance unique) | 8 | 18 | 26 |
Jumeaux | 12 | 22 | 34 |
Triplés et plus | 24 | 22 | 46 |
Si l’accouchement est prématuré, la durée du congé prénatal restant à effectuer est reportée sur le congé postnatal.
Exemple : une salariée donne naissance à son premier enfant 1 semaine avant le terme prévu de sa grossesse, elle bénéficie de 5 semaines de congé prénatal et de 11 semaines de congé postnatal.
Si l’accouchement est tardif, le congé prénatal est prolongé sans réduire le congé postnatal.
Exemple : une salariée donne naissance à son premier enfant 5 jours après le terme prévu de sa grossesse, elle bénéficie de 6 semaines et 5 jours de congé prénatal et de 10 semaines de congé postnatal.
La salariée peut renoncer à prendre une partie de son congé. Mais elle doit obligatoirement s’arrêter au moins 8 semaines en tout (2 semaines avant et 6 semaines après l’accouchement).
Elle peut aussi réduire (avec l’accord de son médecin) la durée du congé prénatal d’au maximum 3 semaines pour reporter ces semaines sur le congé postnatal.
Remarque : en pratique, peu de médecins donnent leur accord.
Si elle a de l’hypertension, du diabète, un risque de prématurité, ou un autre risque, le médecin peut lui prescrire une période de repos prénatal supplémentaire de 14 jours (congé pathologique prénatal).